Philip Eglin, Five jugs, 2012
Philip Eglin (Gibraltar 1959 – )
Philip Eglin étudie à Londres au Royal College of Art. En 1996 il reçoit le Jerwood Prize pour la céramique. Considéré comme l’un des artistes majeurs de la céramique, son esthétique « post-moderne » se nourrit de références culturelles et historiques qu’il s’approprie et revisite, au rang desquelles l’art populaire, les madones gothiques, la statuaire élisabéthaine, les figurines de Staffordshire, les peintres abstraits ou enfin le design des années 50.
Les graffiti qu’il utilise souvent sur ses pièces sont des références à la culture de la rue ainsi que les objets qu’il moule et ajoute à ses œuvres, tels que legos, cannettes ou emballages plastiques. Connu pour ses personnages à la Cranach (nus, madones, Odalisques, Venus) il réalise également de grands plats et plus récemment des installations de pichets inspirés de cruches médiévales. Les pièces sont décorées de fragments de peintures classiques mélangés à des images contemporaines (photos de footballeurs, chiens, tatouages). Sa palette reste ancrée dans le vocabulaire céramique : bleus de cobalt profonds, transparence des couleurs et glacis riches font ainsi référence à l’histoire stylistique de la céramique.
Légende :
Philip Eglin (Gibraltar 1959 – )
Five jugs, 2012
Faïence modelée et émaillée.
H. 0,22 ; L. 0,09 ; P. 0,11 m.
H. 0,19 ; L. 0,85 ; P. 0,10 m.
H. 0,205 ; L. 0,09 ; P. 0,11 m.
H. 0,175 ; L. 0,85 ; P. 0,135 m.
H. 0,205 ; L. 0,85 ; P. 0,115 m.
Achat en 2013 avec l’aide du Fonds Régional d’Acquisition pour les Musées.
Photo : Alain Leprince