« Qu’elle se fasse oublier, c’est tout ce qui peut arriver de mieux »
Une enquête théâtralisée autour de la vie et de l’œuvre de Camille Claudel.
Alors qu’elle s’interroge sur la mémoire collective et la place des femmes dans l’histoire de l’art, Marina, comédienne de 35 ans, découvre les lettres écrites par Camille Claudel en 1905. Elles sont drôles, lucides, déchirantes. Difficile d’imaginer Camille Claudel drôle alors que, sans ressource, elle sombre doucement dans les troubles mentaux et entreprend de détruire ses œuvres. Ébranlée par cette découverte, Marina prend son courage à deux mains : elle va remettre en question ce qu’elle croit savoir et mener l’enquête.
Seule en scène, Marina navigue autour de la figure de Camille Claudel : ce qu’elle a entendu dire, ce qu’elle apprend et surtout les liens qu’elle établit entre ses propres interrogations et l’artiste. Au fil de cette enquête théâtralisée, elle évoquera la vocation, l’amour, les œuvres de Claudel, le temps qui passe et même Britney Spears. Pour cela, elle fera intervenir de nombreux témoins, contemporains de Camille Claudel ou modernes, imaginaires ou réels. Ainsi Paul, son frère, viendra partager des souvenirs d’enfance, un célèbre journaliste de l’époque, Mathias Morhardt, évoquera la collaboration avec Rodin, et certaines œuvres s’animeront pour prendre la parole au sujet de leur créatrice.
Ce dialogue entre l’artiste et notre époque, apporte un nouvel éclairage sur la vie et l’œuvre de la sculptrice. Pensée pour une comédienne seule en scène, cette pièce donne la parole à une multitude de voix et éclaire d’un jour nouveau l’œuvre inspirante de Camille Claudel.
Durée : 1h15 . À partir de 10 ans
Mise en scène : Charlotte Bals
Jeu : Marina Buyse
Musique : Léa Moreau
Lumière : Mathieu Cabanes
Scénographie : Marine Plasse